Le chemin tortueux l'ayant menée jusqu'ici prouva à Alice qu'elle ne connaissait pas tous les secrets de ce village. Mais ce qu'elle venait de voir l'avait déjà suffisamment traumtisée, voilà pourquoi elle s'était rendue ici, près du lac, où elle avait décidé de venir à la rencontre de son animal fétiche : l'oiseau.
Alice chérissait cet animal pour la liberté qu'il représentait. Il pouvait barboter dans l'air, toucher l'eau quand il le souhaitait, partir à la rencontre des cieux, regarder le soleil se coucher tous les soirs...
...et n'était pas condamné à vivre dans un village qui le terrorisait.
Alice avait peur. Et plus d'une fois, elle s'était juré de s'en allée, de partir loin d'ici, loin des esprits, loins de ce cimetière à vérités, loins de ce pays où le doute était (trop) présent... Mais elle n'avait jamais pû le faire. Mina comptait énormément pour elle, et jamais elle ne pourrait la laisser...ce serait comme laisser une partie de son âme, de sa vie. Et elle ne voulait pas...
Elle en mourrait.
Alice s'approcha de la nappe liquide et s'agenouilla à ses côtés. Elle se pencha dessus, lissant sa robe avant, puis trempa le bout de son index et de son majeur liés dans l'eau.
Elle était froide. Comme son petit coeur déchiré.
Alice chérissait cet animal pour la liberté qu'il représentait. Il pouvait barboter dans l'air, toucher l'eau quand il le souhaitait, partir à la rencontre des cieux, regarder le soleil se coucher tous les soirs...
...et n'était pas condamné à vivre dans un village qui le terrorisait.
Alice avait peur. Et plus d'une fois, elle s'était juré de s'en allée, de partir loin d'ici, loin des esprits, loins de ce cimetière à vérités, loins de ce pays où le doute était (trop) présent... Mais elle n'avait jamais pû le faire. Mina comptait énormément pour elle, et jamais elle ne pourrait la laisser...ce serait comme laisser une partie de son âme, de sa vie. Et elle ne voulait pas...
Elle en mourrait.
Alice s'approcha de la nappe liquide et s'agenouilla à ses côtés. Elle se pencha dessus, lissant sa robe avant, puis trempa le bout de son index et de son majeur liés dans l'eau.
Elle était froide. Comme son petit coeur déchiré.
Mais ai-je vraiment une famille...? Est-ce que...est-ce que quelqu'un m'attend...quelque part...
Une larme s'échappa de l'un de ses yeux, coulant sur sa joue, traçant un chemin de tristesse, avant de finir sa route dans l'eau glacée du lac, se mêlant à ce liquide, qui était relativement propre.
Trop de questions se mélangeaient dans son esprit. Trop. Beaucoup trop... Elle avait l'impression de se noyer à l'intérieur de souvenirs inexistants, dont les images étaient beaucoup trop floues pour qu'on y trouve un repère, un chemin sûr dans lequel elle pourrait s'aventurer sans soucis, sans avour peur de se perdre...
Mais il était trop tard, désormais. Et personne ne pourrait lui venir en aide. Et ceci la chagrinait beaucoup...
"J'ai mal..."
Vérité.
Ses yeux se fermèrent, laissant l'esprit de la fillette en paix pendant un eptit moment, laissant les images se confondrent en une danse macabre et beaucoup trop insolite pour que l'on puisse reconnaître les visages, pourtant si familiers, s'y trouvant... Mina se mélangeait à Oron, Ristana devenait Mme Melleny, sa demeure comportait des traces de sang, des tombes poussaient comme des arbres dans son jardin... Mais rien de correct et de censé.
Les paupières d'Alice se rouvrient doucement, langoureusement, laissant le temps à ses pupilles de s'habituer au noir, quelque peu, même si le soleil n'était aps totalement couché.
Puis, elle regarda le lac, son reflet au travers de l'eau.
Elle se trouva laide. Laide et fatiguée. Elle ne s'était jamais aimé, et ne s'aimerait sans doute jamais... Elle avait toujorus craint que personne ne veuille venir à sa rencontre à cause de son physique, parce qu'elle ne se supportait pas. Et dans ses actes non plus.
Alors, elle frappa l'eau avec sa main droite, créant ainsi des ondulations sur le liquide peu chaleureux, des ondulations puissantes et fortes. Puis elle se mit à tracer des cercles, avec son index, doucement, écoutant l'eau remuer, en mouvement.
Mais elle distinguait une autre forme, derrière son reflet. Un forme sans angle, plutôt ronde, tirant sur l'ovale. Elle en conclut alors qu'il s'agissait d'un reflet...mais non du sien.
Alors, la peur la saisit, et des tremblements se mirent à contrôler son eptit corps fragile et frêle.
Et s'il s'agissait de la Mort et de sa faux...?
Trop de questions se mélangeaient dans son esprit. Trop. Beaucoup trop... Elle avait l'impression de se noyer à l'intérieur de souvenirs inexistants, dont les images étaient beaucoup trop floues pour qu'on y trouve un repère, un chemin sûr dans lequel elle pourrait s'aventurer sans soucis, sans avour peur de se perdre...
Mais il était trop tard, désormais. Et personne ne pourrait lui venir en aide. Et ceci la chagrinait beaucoup...
"J'ai mal..."
Vérité.
Ses yeux se fermèrent, laissant l'esprit de la fillette en paix pendant un eptit moment, laissant les images se confondrent en une danse macabre et beaucoup trop insolite pour que l'on puisse reconnaître les visages, pourtant si familiers, s'y trouvant... Mina se mélangeait à Oron, Ristana devenait Mme Melleny, sa demeure comportait des traces de sang, des tombes poussaient comme des arbres dans son jardin... Mais rien de correct et de censé.
Les paupières d'Alice se rouvrient doucement, langoureusement, laissant le temps à ses pupilles de s'habituer au noir, quelque peu, même si le soleil n'était aps totalement couché.
Puis, elle regarda le lac, son reflet au travers de l'eau.
Elle se trouva laide. Laide et fatiguée. Elle ne s'était jamais aimé, et ne s'aimerait sans doute jamais... Elle avait toujorus craint que personne ne veuille venir à sa rencontre à cause de son physique, parce qu'elle ne se supportait pas. Et dans ses actes non plus.
Alors, elle frappa l'eau avec sa main droite, créant ainsi des ondulations sur le liquide peu chaleureux, des ondulations puissantes et fortes. Puis elle se mit à tracer des cercles, avec son index, doucement, écoutant l'eau remuer, en mouvement.
Mais elle distinguait une autre forme, derrière son reflet. Un forme sans angle, plutôt ronde, tirant sur l'ovale. Elle en conclut alors qu'il s'agissait d'un reflet...mais non du sien.
Alors, la peur la saisit, et des tremblements se mirent à contrôler son eptit corps fragile et frêle.
Et s'il s'agissait de la Mort et de sa faux...?
Dernière édition par Alice le Dim 26 Oct - 23:37, édité 1 fois